A Campagnac, vous êtes aux portes de l’Aubrac.
Il est situé plein Nord, de l’autre côté de la Vallée d’Olt.
L’Aubrac est un vaste plateau volcanique et granitique aux confins de 3 départements :
- le Cantal au Nord,
- la Lozère à l’Est,
- l’Aveyron à l’Ouest.
Son point culminant, le Signal de Mailhebiau est à 1469 mètres, mais l’altitude du plateau proprement dit descend rarement sous la barre de 1000 mètres.
Pour le rejoindre depuis Campagnac, plusieurs voies s’offrent à vous :
- Par l’A75 que vous rejoignez directement et prenez en direction du Nord.Vous prendre n’importe quelle sortie de 39 à 33, et en prenant en direction de l’Ouest vous serez sur l’Aubrac. Toutefois ce n’est pas le meilleur moyen de profiter des paysages.
- Nous vous invitons plutôt à rejoindre le Village de St Geniez d’Olt et d’Aubrac (voir page sur la Vallée d’Olt). De là vous pourrez prendre la D19 en direction de Prades d’Aubrac.
Vous trouverez de nombreux guides qui vous donneront autant de points d’intérêt.
Nous nous limitons ici à vous citer quelques immanquables de l’Aubrac, que vous vous intéressiez plutôt aux pentes boisées aveyronnaises ou au planeur plus aride lozérien.
A ne pas manquer donc :
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Le lac de Bonnecombe Laguiole, bien sûr. Avec ses célèbres couteaux. Attention ceux qui vous sont proposés ne sont pas tous fabriqués sur place. Il y a toutefois quelques maisons bien connues qui pourront vous offrir de « vrais » couteaux de Laguiole. Et puis n’oubliez pas le célèbre taureau. Selon une légende locale, toucher les parties génitale de la bête serait la promesse d’une prochaine naissance. Dernier détail, sur la prononciation du nom, ici on ne prononce pas « gueu », prononcez donc le nom du village layole.
- Prenez ensuite la route, par exemple, en direction de Nasbinals, la « capitale » lozèrienne de l’Aubrac. En y allant, à travers le plateau, vous y verrez de petites maisons, isolées au milieu des champs. ce sont les fameux Burons. Certains vous inviteront à y déguster un aligot. Il serait déconseillé lorsque l’on en mange de boire de l’eau. C’est d’ailleurs ce que ‘mon dit de tous les plats de montagne à base de pomme de terre et de formage fondu.
- Outre les burons et l’aligot, arrêtez-vous non loin de l’un des troupeaux que vous croiserez. Admirez ces vaches de race Aubrac. Et admirez le maquillage qu’elles autour des yeux.
- Selon vos envies et le temps dont vous disposez, montez aussi tout au Nord, à Chaudes-Aigues : en occitan cela veut dires les « eaux chaudes ». Elle coulent à 80°c.
- Vous pourrez aussi descendre plus au Sud-Est, en direction de Marvejols. Quelques kilomètres avant d’atteindre cette petite ville, vous verrez indiqué le parc des « Loups du Gévaudan« . Créé en 1962 par un journaliste passionné de ces animaux, Gérard Ménatory, il mérite le temps d’une visite.

